Réflexion autour de la mort

par | Sep 24, 2019 | Psychogénéalogie | 0 commentaires

« Qui vivra verra, qui mourra saura. »

La mort qui jusqu’à présent était perçue d’un mauvais œil par l’humanité moderne, que l’on préférait ignorer ou voir comme l’ennemi de la vie, commence à perdre de sa terreur.
Des civilisations avant nous regardaient la mort en face. Pour la communauté et pour chacun était dessiné le chemin « du passage ». Elles donnaient à l’achèvement de la vie sa richesse et son sens.

La pensée matérialiste a considéré que l’homme et son corps n’étaient qu’une seule et même chose et qu’ainsi lorsque le corps mourait son âme et toute son existence devaient être considérées comme terminées.

Depuis quelques années les questionnements sur la mort de personnes courageuses permettent de lever le tabou qui s’est instauré depuis des décennies et de rendre la médecine à nouveau ouverte à ces questions.

Elisabeth Kübler Ross, médecin, psychiatre, thanatologue de réputation internationale a déclaré un jour : « A mon avis, est scientifiquement honnête celui qui note ses découvertes et explique comment il est arrivé à sa conclusion. On devrait se méfier de moi et même m’accuser de prostitution si je ne publiais que ce qui plaît à l’opinion générale. Il n’est pas dans mes intentions de convaincre, voire de convertir, qui que ce soit. Je considère que mon travail consiste en la transmission des résultats de la recherche. Ceux qui y sont prêts me croiront. Et ceux qui ne le sont pas argumenteront avec ratiocinations et pédanterie. »

La mort demeure un immense mystère que nous portons au plus profond de nous-même. Le fait de penser qu’avec notre mort ce n’est pas simplement « fini » mais que d’autres expériences nous attendent est une croyance comme celle de penser qu’il n’y a plus rien après la mort. Cela est à respecter.
L’intégration de la mort dans sa pensée permet à l’homme de vivre de façon plus consciente et plus concentrée.

Pour ma part, il me plaît de penser que la mort n’est pas une fin mais le commencement d’autre chose sur une autre fréquence que la vie terrestre.

Je terminerai sur une métaphore de Marie de Hennezel, psychologue clinicienne et pionnière du développement et de la reconnaissance des soins palliatifs, qui résume bien ma croyance : « La mort c’est comme un bateau qui s’éloigne vers l’horizon. Il y a un moment où il disparaît. Mais ce n’est pas parce qu’on ne le voit plus qu’il n’existe plus. »

Thanatos, l’ultime passage : les expériences de mort imminente.

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